B.C.G., l'ami des labos ?
Extrait d'un article paru dans le magazine "votre santé" de septembre 2006, n° 84 :
"Depuis
des lustres, les pneumologues réclament l'arrêt du B.C.G. qui modifie
en profondeur le terrain, favorise les allergies et les problèmes
O.R.L., et risque de stimuler des manifestations tuberculeuses
ganglionnaires, pulmonaires et méningées.
Il est nécessaire de
vacciner 10 000 personnes pour en proteger une seule, alors que l'on
provoque l'apparition d'adénopathies qui nécessitent un traitement par
antibiotiques.
Le rapport de l'O.M.S. de 1979 a démontré que le
B.C.G. n'a pas donné une protection efficace au cours des 7 premières
années et demi après la vaccination.
Il a donc fallu 7 ans
d'observation pour se rendre compte que le B.C.G. est inefficace alors
qu'il suffit de regarder les courbes comparatives de mortalité
tuberculeuse ou celles des incidences de cette vaccination publiées par
le ministère de la santé ou par la sécu pour confirmer que le B.C.G. ne
sert pas à grand chose, si ce n'est à nuire à la santé.
L'un des
arguments avancés pour le maintien du B.C.G. est qu'il protégerait
efficacement de la méningite tuberculeuse. Or, dès 1973, le docteur
Freerksen, directeur de l'institut allemand de biologie expérimentale,
spécifiait qu'il fallait abandonner ce dogme, et depuis, de nombreuses
publications ont prouvé que des cas de méningite tuberculeuse
survenaient chez des enfants vaccinés et que le vaccin lui-même pouvait
provoquer cette méningite, y compris chez des sujets ne présentant
aucun déficit immunitaire. Ainsi, levaccin s'apparente à une véritable
roulette russe.
Tout portait à croire que le calendrier vaccinal
2006 annoncerait la suppression de la pratique généralisée et
obligatoire du B.C.G., en limitant cette vaccination aux enfants jugés
particulièrement exposés.
C'est alors que le laboratoire
Sanofi-Pasteur a décidé d'abandonner le Monovax qui "ne correspond plus
aux nouvelles normes de qualité"(alors qu'on le disait parfait jusque
là) au profit d'une autre souche qui existe depuis longtemps et d'un
autre mode d'injection, même après l'avalanche de déclarations d'effets
secondaires inquiétants.
Le comité consultatif nationnal
souhaite remettre en place le dépistage par tests cutanés à la
tuberculine, alors qu'il a été abandonné car la tuberculine utilisée
est un produit toxique qui peut réactiver des lésions éteintes ou
sensibiliser au bacille de Koch. En outre, le test positif ne signifie
pas que l'on est protégé, il indique seulement que le sujet est infecté
par le bacille, et ne permet pas de distinguer les sujets infectés de
ceux vaccinés. On se demande donc quelle peut être son utilité pour un
dépistage, alors que 700 000 à 800 000 enfants sont vaccinés, chaque
année, contre la tuberculose.
L'abandon du B.C.G. pourait
remettre en question le bien-fondé de toutes les vaccinations et
provoquer l'abandon de la vaccination généralisée, ce qui mettrait en
péril les finances des labos. Il est interessant de savoir que le
monovax coûtait 4,75 euros, et que le nouveau vaccin le B.C.G. SSI,
coûte 10,29 euros...
Ainsi, tout sera fait, envers et contre
tous, pour conserver cette vaccination qui n'est scientifiquement plus
fondée, médicalement plus défendable, qui gêne la lutte contre la
tuberculose, et qui est également dangereuse."
Sylvie Simon
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Voir également le texte de M. Le Quellec-Nathan sur le site de l'Institut de veille sanitaire
Eléments de la politique vaccinale en France
M. Le Quellec-Nathan
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A lire aussi un dossier datant de 2004 mais toujours, hélàs, d'actualité.
Les courbes sont flagrantes !
http://www.sante-solidarite.com/vaccin.htm
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Et parce que l'humour est une arme également : Vaccinations, la grande illusion, BD documentée :
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On peut regretter que la proposition de loi de madame C. Boutin n'ait pas été suivie d'effet...
N° 584
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
DOUZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 30 janvier 2003.
PROPOSITION DE LOI
visant à introduire une clause de conscience pour les personnes refusant la vaccination obligatoire.
(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et
sociales, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les
délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
par Mme Christine BOUTIN,
Députée.
Santé.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
La France est l'un des derniers pays européens industrialisés à
maintenir encore l'obligation vaccinale. Quatre vaccins sont
obligatoires en France aujourd'hui : le BCG (obligatoire pour les
enfants entrant en crèche, à l'école maternelle et à l'école, les
personnels des crèches et maternelles étant également soumis à
l'obligation), les vaccins contre la diphtérie, le tétanos ou encore la
poliomyélite (ces trois derniers vaccins étant obligatoires à dix-huit
mois). D'autres vaccins sont obligatoires pour certaines professions,
celui contre l'hépatite B étant le plus courant (pour les professions
plus exposées au risque, c'est-à-dire le personnel des établissements
de prévention et de soins).
La plupart des pays d'Europe
occidentale ont petit à petit renoncé à l'obligation antivariolique
sans introduire de nouvelles contraintes vaccinales. A l'époque de
cette obligation, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne avaient aménagé
une clause de conscience. Actuellement, douze pays européens voisins
n'imposent plus aucune vaccination, estimant pour des raisons d'éthique
que cet acte doit résulter d'une démarche volontaire. Cette liberté
n'empêche pas qu'une majorité de la population choisisse d'elle-même la
vaccination. Cette situation est donc satisfaisante pour tous, les taux
de couverture étant parfois supérieurs aux voeux de l'OMS.
Depuis Pasteur, les temps ont changé. L'évolution du niveau de vie et
les mesures d'hygiène protègent suffisamment aujourd'hui et ont permis
d'éradiquer, ou presque, certaines maladies qui autrefois faisaient
peur. Des épidémies comme la tuberculose ou la diphtérie ont régressé
grâce aux seules mesures sanitaires et à l'amélioration des conditions
d'hygiène. La tuberculose va de pair avec la malnutrition, le stress,
la misère ou encore l'habitat défectueux : les Pays-Bas l'ont bien
compris et, dans ce pays, la tuberculose a quasiment disparu, les
mesures d'hygiène s'étant révélées bien plus efficaces que le BCG,
abandonné en 1940. Depuis 1949, qui marque la fin de l'obligation
vaccinale en Grande-Bretagne, il n'y a pas eu de quelconque retour à
des épidémies dans ce pays.
Aujourd'hui, la diphtérie et la poliomyélite sont pratiquement
éradiquées en France et dans les pays occidentaux. La tuberculose ne
touche plus que des minorités très défavorisées et très peu de
personnes meurent du tétanos. Or, la France maintient encore une
obligation vaccinale pour tous les enfants : celle-ci paraît donc de
moins en moins justifiée, surtout par rapport à la rigidité des
établissements scolaires ou préscolaires en matière de vaccination.
En effet, l'acceptation d'enfants dans ces établissements est soumise à
des règles très strictes et les certificats de contre-indication ne
sont pas toujours acceptés et, malgré ces certificats, des enfants sont
parfois exclus de classes ou de crèches avant de pouvoir être
réintégrés, pour certains seulement, après de longues procédures
initiées par les parents. Les établissements du secteur médical et
socio-éducatif exigent souvent dès l'embauche la vaccination contre
l'hépatite B et le BCG. Les salariés déjà en fonction qui présentent un
certificat de contre-indication ou refusent ouvertement d'être vaccinés
s'exposent souvent à un changement de poste ou à un licenciement.
De plus, la vaccination «_à outrance_»
n'est pas forcément bénéfique pour les individus et pour une population
entière, au contraire. De nombreux esprits critiques dans la communauté
scientifique commencent à s'inquiéter des effets pervers de mieux en
mieux cernés des vaccinations. Nous nous limiterons aux quelques effets
suivants :
- les immunités artificielles entravent les «_crises de nettoyages
organiques_» qui s'effectuent par l'office des maladies aiguës et elles
ont simplement déplacé l'axe des déterminations morbides, favorisant
l'essor des maladies chroniques. On a observé une recrudescence de la
tuberculose au xixe siècle alors que les campagnes antivarioliques
s'amplifiaient_;
- les vaccinations induisent des
modifications dans l'écosystème et perturbent les équilibres bactériens
et viraux_;
- à vingt ans, l'individu qui respecte le calendrier vaccinal a reçu en
moyenne trente-huit stimulations immunologiques. Quelles peuvent être
ses capacités de défense quand on sait qu'une seule vaccination
provoque un affaissement de l'immunité de plusieurs semaines_? Cet
affaiblissement de l'immunité après vaccination a été prouvé par des
travaux universitaires à Vienne, rapporté par le New England Journal of Medecine
du 19 janvier 1984. La presse médicale a souvent observé lors
d'épidémies passées que les populations récemment vaccinées étaient
beaucoup plus touchées que les autres. Parce que l'effet du vaccin ne
se produit pas tout de suite alors que l'immunodépression après
vaccination est immédiate. C'est la raison pour laquelle certains
médecins évitent de vacciner au moment d'une épidémie ;
- les virus vaccinaux conservent leur capital génétique et peuvent se
recomposer avec des virus muets pour donner naissance à de nouveaux
virus très virulents.
En outre, il est parfois bénéfique et nécessaire de contracter les
maladies en bas âge car elles sont plus graves si elles se déclarent
plus tard (c'est le cas de la rougeole - vaccin non obligatoire mais
régulièrement pratiqué - qui est physiologiquement nécessaire pour
former le système immunitaire)_; les maladies de l'enfance jouent un
rôle capital dans le renforcement de nos défenses immunitaires.
L'immunité conférée par beaucoup de maladies est définitive, ce qui
n'est pas le cas pour la vaccination et le virus utilisé pour les
vaccins vivants (même atténué) est capable d'un retour à virulence
normale, voire parfois plus grave encore.
Les accidents dus à la vaccination sont parfois graves et les patients
ne sont pas assez informés des dangers. Deux arrêtés et une circulaire
rappellent que des précautions doivent être prises avant toute
vaccination, alors que c'est loin d'être le cas actuellement.
L'information sur les conséquences et sur l'utilité de vacciner n'est
pas assez claire et diffusée. Les accidents étant peu répertoriés et
très difficilement reconnus comme tels par les médecins ou les
organismes, il est très difficile de connaître leur nombre exact. Toute
vaccination est susceptible de provoquer une encéphalite légère ou
grave, et la liste des accidents post-vaccinatoires est longue (des
atteintes cardio-vasculaires aux troubles mentaux ou caractériels). Les
accidents sont plus ou moins dangereux et fréquents en fonction du type
de vaccin. Les effets indésirables du vaccin contre le tétanos sont peu
fréquents. Par contre, le vaccin contre l'hépatite B est actuellement
très controversé (accidents neurologiques ou scléroses en plaque trop
fréquents), et la campagne de vaccination massive dans les écoles a dû
être arrêtée car son utilité restait à prouver et les risques
post-vaccinaux faisaient de plus en plus peur.
Chacun doit pouvoir être libre du choix de ses soins et de la
prévention, dans un souci d'intérêt général, d'information et de santé
publique, mais aussi dans le respect des libertés individuelles. Il est
nécessaire d'obtenir du patient «_son consentement libre et éclairé_»
qui sera donné après «_information complète et exacte_» des conditions
et des effets d'une action proposée (Conseil de l'Europe, «_les Droits
des malades et des médecins_», in Médecine et Hygiène du 4 février 1976).
On peut considérer que la contrainte vaccinale est contraire aux
articles 2 et 36 du décret 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de
déontologie médicale (respect de la personne et de sa dignité, principe
du consentement), aux articles 16, 16-1 et 16-3 du code civil (dignité
de la personne, inviolabilité du corps humain, consentement). De plus,
la scolarisation sous réserve de vaccination est contraire à l'article
2 du protocole additionnel de la Convention de sauvegarde des droits de
l'homme et des libertés fondamentales signé le 13 décembre 1957 et
publié au Journal officiel le 4 mai 1974, qui dispose que nul ne peut se voir refuser le droit
à l'instruction.
On peut donc proposer, sans danger, non pas d'abolir l'obligation
vaccinale, mais d'assouplir ses conditions et d'insérer une clause de
conscience afin que la vaccination soit dissociée de la fréquentation
scolaire et du droit au travail.
PROPOSITION DE LOI
Article unique
I. - L'article L. 3111-1 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :
«_Toutefois, toute personne qui, pour des motifs personnels et après
avoir pris l'avis de son médecin, refuse d'être vaccinée ne pourra y
être contrainte. Les parents et les tuteurs d'enfants mineurs peuvent
choisir pour l'enfant dont ils ont la charge de ne pas le faire
vacciner. La personne doit alors signer une décharge indiquant qu'elle
assume, pour elle-même ou pour son enfant, la pleine responsabilité de
cette déclaration dont les conséquences, quant aux risques courus, ont
été préalablement exposées par son médecin.
« Cette décision ne devra
entraîner aucune pénalisation dans l'exercice de la profession ou
d'entrave à l'inscription dans un établissement scolaire ou
d'éducation. »
II. - Les articles L. 3111-2, L. 3111-3, L. 3111-4, L. 3111-6, L.
3111-7 et L. 3112-1 du même code sont complétés par le même alinéa.
_________________
N°
0584 - Proposition de loi visant à introduire une clause de conscience
pour les personnes refusant la vaccination obligatoire (Mme Christine
BOUTIN)